Les avocats sont communément appelés « Maître », une tradition ancrée dans le tissu même de leur profession. Contrairement aux médecins, aucune obligation légale ne dicte cette appellation, laissant place à une coutume riche en histoire.
Pas de contraintes légales
À la différence des médecins qui portent le titre de « Docteur » par obligation légale, les avocats ont adopté le terme « Maître » de manière informelle. Cette pratique n’est pas universelle et elle ne s’applique pas à toutes les professions.
Appeler un avocat « Maître » : une tradition ancienne
L’origine de cette appellation remonte aux débuts de la profession d’avocat. Autrefois, les avocats étaient des clercs laïcs (les ministres ordonnés de l’Église catholique). Leur rôle consistait à veiller sur l’église par la prière, l’enseignement et la conférence des sacrements.
Le statut distinctif de clerc laïc attribué aux avocats à cette époque a été le déclencheur de l’appellation « Maître ». À noter que cette coutume existait bien avant même l’instauration du diplôme en droit.
Une tradition qui se perpétue
Depuis ces débuts, l’habitude de désigner les avocats par le titre de « Maître » a persisté. Ainsi, cette appellation transcende le temps, portant le témoignage de l’évolution historique et de la spécificité profonde de la profession juridique.
En résumé, l’utilisation du titre « Maître » pour les avocats est le résultat d’une ancienne tradition liée à leur passé de clercs laïcs. Cette coutume perdure, malgré l’absence d’obligation légale, et demeure un aspect fascinant de l’histoire de la profession juridique.