Organiser des funérailles juives peut être une tâche délicate qui nécessite une parfaite connaissance des rites spécifiques. En judaïsme, il y a des traditions millénaires qui doivent être respectées pendant le deuil. Des rituels sont effectués, avant et après l’enterrement du défunt. C’est pourquoi il est recommandé de faire appel à des pompes funèbres qui respectent ces pratiques. Découvrez les étapes à suivre pour l’organisation d’obsèques d’un proche de confession juive.
Les fondements des obsèques juives
Chez les juifs, les obsèques sont marquées par des rituels stricts qui mettent l’accent sur la simplicité et la dignité du disparu.
Taharah : les rites de purification
La toilette mortuaire ou préparation du corps est effectuée par la Hevra Kadisha, une société funéraire sacrée dédiée à la préparation des corps pour l’enterrement. Le corps est purifié selon un rituel précis appelé Tahara.
Les hommes sont chargés de la préparation des corps d’hommes et les femmes sont chargées de la préparation des corps de femmes. Le défunt est lavé avec de l’eau tiède de la tête aux pieds. Même s’il peut être tourné au besoin pour un nettoyage entier, il n’est jamais placé face contre terre. Tout au long du lavage, des prières et des psaumes sont récités.
Tachrichim : des vêtements simples pour le défunt
Les obsèques juives mettent l’accent sur la simplicité. Pour être enterré, le défunt est vêtu d’un simple linceul blanc. Ce principe a pour objectif d’éviter toute distinction entre les riches et les pauvres à l’enterrement. Les hommes sont toujours enterrés avec leur châle de prière dont l’une des franges est coupée pour le rendre inutilisable.
Un cercueil simple
Toujours pour prôner la sobriété et la simplicité, le cercueil, tout comme le linceul, est choisi sans ornement. La tradition veut que le cercueil soit en bois, sans clous ni autres pièces métalliques pour le décorer. Il doit nécessairement avoir plusieurs trous dans le fond pour favoriser un retour naturel du corps du proche décédé à la poussière.
L’importance d’une entreprise de pompes funèbres juives
Les rituels funéraires des juifs sont très importants et doivent se dérouler dans un ordre très précis. Pour organiser les obsèques, vous devez alors passer par des pompes funèbres qui maîtrisent les traditions. Avoir recours à un service de pompes funèbres juives est un élément clé de la tradition de cette communauté qui accorde du prix à la mémoire de ses défunts. Les juifs ont en effet su créer un système respectueux et organisé afin de veiller à l’accompagnement de leurs proches disparus dans leur dernier voyage.
Rapidité et efficacité dans l’organisation des obsèques
L’une des exigences majeures des funérailles juives est l’inhumation rapide, généralement dans les 24 heures suivant le décès (ou trois jours au plus). Les entreprises de pompes funèbres juives sont formées pour réagir rapidement et organiser l’enterrement dans les meilleurs délais. Elles gèrent aussi les formalités nécessaires pour l’inhumation ou le rapatriement des corps, si nécessaire.
Un véritable soutien pour la famille
Le choix d’une société réputée permet de bénéficier d’un accompagnement bienveillant et respectueux durant cette période difficile. Les pompes funèbres juives offrent véritablement un service de proximité qui prône l’humain avant tout. Ces entreprises s’efforcent de soulager les familles en deuil en prenant en charge les aspects logistiques et les rituels des funérailles, ce qui leur permet de se concentrer sur leur processus de deuil.
Organisation de la veillée et de l’enterrement
Pour la veillée et l’enterrement, les juifs suivent des rituels millénaires. Les pratiques sont guidées par des principes religieux et visent à honorer le défunt de manière respectueuse et conforme à la loi juive.
La veillée funéraire ou Shmirah
Avant la veillée, le corps est mis en bière, posé sur le dos dans son cercueil et n’est plus touché. La veillée funéraire, appelée « Shmirah », est un moment où le corps du disparu est gardé en permanence par des proches ou des membres de la communauté, souvent de la Hevra Kadisha. Ces personnes se relaient pour que ce dernier ne se retrouve jamais seul.
Pendant la veillée, l’assistance est tenue de réciter les psaumes et de garder une bougie allumée de façon continue au-dessus de la tête du disparu. La veillée dure jusqu’au moment de l’enterrement. Bien que les membres de la famille soient autorisés à regarder le défunt une dernière fois, ils ne peuvent ni l’embrasser ni le toucher.
Le rituel de la Kri’a et l’enterrement
Les proches du défunt participent à un rite appelé « Kri’a » avant la mise en terre du corps. Ce rite implique la déchirure symbolique des vêtements, généralement sur le côté gauche, à hauteur du cœur. Le geste exprime la douleur et le chagrin éprouvés par la famille.
La cérémonie d’enterrement se déroule au cimetière en présence de personnes qui ne portent aucun signe de vanité tel que des bijoux de valeur ou des vêtements chics ou coûteux. Durant la mise en terre, le rabbin ou un proche récite des prières incluant le « Kaddish », une prière de sanctification. L’éloge funèbre, ou « Tsidouk Hadin », est également prononcé.
Les coutumes post-obsèques
Juste après l’enterrement, les assistants doivent se laver les mains sans toutefois les essuyer. C’est un signe de contact durable avec le défunt. Un repas composé d’aliments ronds (œufs, olives…) qui renvoient au cycle de la vie est ensuite partagé. L’étape de deuil qui suit directement l’inhumation (shiv’ah) dure sept jours.
Pendant la shiv’ah, les endeuillés restent à la maison, reçoivent des visiteurs et s’abstiennent de toute activité festive. Ils ne doivent pas se raser, travailler, se laver ou laver le linge, étudier la Torah, avoir des relations conjugales ou sortir (sauf pour aller à la synagogue).
Après la shiv’ah, la période de sheloshim s’étend sur trente jours. Les endeuillés reprennent progressivement leurs activités quotidiennes, mais continuent à observer certaines restrictions, comme l’interdiction de participer à des événements joyeux et de se couper les cheveux. Une commémoration annuelle à chaque anniversaire du décès (non de l’inhumation) est organisée. Les proches du disparu se rassemblent pour une cérémonie durant laquelle ils allument une bougie en mémoire de leur proche et récitent des prières. Cette journée est marquée par le souvenir et le respect de la mémoire de la personne décédée.
Conseils pour respecter les volontés du défunt
Toute personne peut préparer son décès en rédigeant des directives de son vivant et en transférant son patrimoine. Respecter les dernières volontés du proche décédé est une façon d’honorer sa mémoire. Les souhaits du disparu concernant ses funérailles doivent clairement être rédigés et communiqués aux proches. Le défunt peut exprimer des préférences spécifiques sur le type de cérémonie (religieuse ou civile), le lieu d’enterrement et d’autres détails spécifiques aux rites juifs.
La crémation est par exemple interdite, car elle est considérée comme une profanation dans le judaïsme. Travailler avec une entreprise de pompes funèbres spécialisée dans les rites juifs est la meilleure solution pour s’assurer du respect des volontés du proche décédé. Une telle structure peut vous aider à organiser les funérailles conformément aux traditions et aux souhaits du disparu.